Une autre journée de dépression. Une autre qui s’ajoute à toutes les autres, celle-ci plus forte, comme il en vient assez souvent, sinon une partie de journées parfois. Qu’est-ce que je fais ici, en ce monde? À quoi sert tout ça? Toute cette vie de misère qui me semble inutile. Ce sont les questions que les gens comme moi se posent. Je suis loin d’être le seul. Je ne survis que pour mes amis, mes frères et ma sœur, enfin, celle qu’il me reste… Je survis pour mes trois oiseaux dont je suis responsable, mes deux petits perroquets, Kiwi, mon perroquet mâle à Tête Brune, Twittie, ma femelle perroquet Youyou et une petite perruche d’un jaune-vert (P’tite-Bébé). Je peux penser que mes amis, mes frères et ma soeur n’ont pas besoin de moi, mais mes oiseaux, sans moi vont mourir de faim et de soif.
Qui voudrait d’un dépressif chronique? Les gens ne veulent pas qu’on les déprime, qu’on leur dise comment se on sent, quand on est plus dépressif que d’habitude. Ils ne peuvent le supporter… vraiment pas longtemps, alors on se ramasse seul. Je ne peux pas vraiment blâmer une femme qui lutte elle-même contre ses propres problèmes et sa propre peur de sombrer dans la dépression de me dire poliment de m’en aller, de déménager comme il m’est arrivé. Je me suis retrouvé en plein hiver dans la région de Montréal avec un local où je ne pouvais pas coucher et j’ai couché pendant un temps dans la benne de ma camionnette sans chauffage. Pas les moyens de me payer un loyer avec mon maigre salaire. Depuis des années j’ai vivoté, d’un travail à l’autre avec tant de journées entre tout ça sans revenus. J’ai survécu avec misère. J’ai parfois trouvé un petit contrat ici et un autre là. Je n’ai jamais su me vendre, demander un juste prix pour la qualité de mon travail et même le prix de mon outillage et mes machines. Je veux trop plaire aux gens et je me ramasse avec presque rien au bout du compte. Beaucoup en ont profité, pour ne pas dire la plupart sinon tous ou presque. J’ai souvent travaillé gratuitement, pour aider. J’ai réalisé il y a peu de temps que c’est ma basse estime de moi-même qui fait que c’est comme si j’achète l’amitié des gens en les aidant gratuitement ou en travaillant pour presque rien. Je me retrouve ensuite avec mes problèmes financiers, la pauvreté qui ne me quitte plus et qui, pire, ne fait que s’accroître.

Mes deux perroquets me mordent à l’occasion, parfois très fort et je saigne assez. Ils ont un caractère pas évident, ont des sautes d’humeur ou se frustrent pour des raisons que je ne comprend pas. Je leur donne de l’amour et ils me mordent. Il ont tous deux des traits autistiques. Kiwi n’aime pas quand je fais du ménage, quand je balaye, quand je ramasse les saletés au porte-poussière. Il m’attaque, essaie de me mordre. Si je mange, il veut manger ma nourriture, manger dans mon plat (je suis végétarien). J’ai beau lui en donner dans un petit plat à part, il veut manger dans mon plat. Il va même jusqu’à me mordre avec beaucoup d’agressivité. Il ne lâche pas prise facilement. Il faut toujours que j’y pense et le mette en cage avant de manger sinon j’en paie les frais. Twittie à ses manies. Elle me pince, me mors à l’occasion elle aussi, parfois ne lâche pas facilement prise dans sa morsure. Elle est très territoriale et attaque Kiwi pour le faire déguerpir plus loin. Elle prend la place. Pourtant Kiwi était ici avant elle. On me l’a donné parce qu’il mordait. Il m’avait déjà mordu plusieurs fois mais pas si fort. Il me semble qu’autant il peut s’attacher et aimer et autant il peut haïr spontanément sans que je comprenne vraiment pourquoi. Twittie lui ressemble de ce côté-là tout en étant différente sur les raisons de sa mauvaise humeur.
Ces deux perroquets ont pourtant un côté très affectueux, la plupart du temps, heureusement. Je leur donne beaucoup de caresses, de baisers. Ce sont de vrais petits amours… et à l’opposé, de petits démons. Je ne comprend pas grand chose à cette vie. Pourtant, je ne leur joue pas de mauvais tour, je ne suis pas méchant (sauf quand ils me mordent). Je les embrasse, les caresse, leur dit des mots tendres, je les aime. Je suis parfois très frustré quand ils me mordent et ils ont droit à une riposte de ma part. Pourtant je ne cesse pas de les aimer. Quand je dois sortir et les abandonner pour quelques heures je suis triste, j’ai le cœur gros, je me sens coupable. Au début je n’avais que Kiwi. Il m’a été donné dans une autre passe difficile de ma vie, probablement la même passe qui se poursuit d’année en année avec des moments plus durs et même très durs. J’ai retardé de le prendre le plus longtemps possible même si je l’avais accepté. Il y avait trop de choses en désordre, trop de travail à faire, à placer. Trop d’incertitude dans ma vie. Une époque très difficile où depuis longtemps je ne travaillais que deux jours par semaine et j’avais de maigres revenus. Époque où j’avais trouvé ce petit local où je pouvais et peut encore bricoler et entasser mes outils, machines et mes biens personnels. Endroit trop petit au plafond de 6 pieds et deux pouces. Heureusement (pour cette situation) je ne suis pas grand.6 pieds, ça fait pas haut pour empiler des boîtes de matériel, des coffres, des machines. J’ai dû me départir d’une armoire. Elle était plus haute que le plafond, mais aussi d’autre matériel.

Pour en revenir à Kiwi, je l’amenais à mon travail. J’installais sa cage sur une pile de boîtes dans la pièce où il y avait la table pour manger. C’est un genre d’arrière-boutique, la dernière pièce du fond près de la porte arrière. Au moins là il y avait un peu de va et vient parmi les compagnons de travail et certains visiteurs ou livreurs. Je l’amenais aussi quand je trouvais un petit contrat de rénovation. C’était ma condition. « J’amène mon perroquet ou je reste chez moi et tu prends quelqu’un d’autre. » Je ne voulais pas laisser Kiwi seul pendant des heures, 8 heures, 10 heures parfois. On m’a dit que des gens qui l’avaient acheté en premier le laissaient dans une pièce seul à longueur de journée dans sa cage. Lorsqu’il est arrivé chez Mimi où j’habitais au début, il était à moitié sauvage. Le premier soir qu’il est arrivé et qu’on l’a donné à Mimi, quand il a réalisé qu’il se retrouvait ailleurs que chez lui, pris de panique il s’est jeté à terre en criant. Il était complètement terrorisé et cherchait un trou où se cacher. Il criait de terreur comme si on allait le tuer. Pourtant nous étions calmes. Sylvie, qui nous l’a apporté avec sa cage s’est penchée et s’est mise à genoux par terre près de lui. Il était tellement affolé qu’il a vu un trou noir et s’y est enfoncé. Le trou noir… c’était une de ses jambes de pantalon jeans qui au bas étaient plus amples que ses chevilles. Il est allé se réfugier le plus loin qu’il a pu, jusqu’au genou. Elle ne savait pas quoi faire. Allait-il la mordre? Elle a plongé doucement sa main par le bas de son pantalon et lentement, doucement elle lui parlait et avançait sa main. Il criait encore dans sa jambe de pantalon, toujours terrorisé. J’en avais des pincements au cœur, presque la larme à l’oeil. Ça m’a rappelé des moments de panique dans ma vie, dans mon enfance, de très grandes peurs, de très grandes douleurs. Sylvie a réussi à le toucher de sa main, à doucement le prendre, là où il n’y avait à peu près plus d’espace pour sa main et l’oiseau. Il s’est laissé faire. Il lâchait de petits cris de peur, semblables à des sanglots d’enfant. Mimi, Sylvie et moi étions consternés par ce qui se passait. Sylvie a réussi à sortir lentement l’oiseau de sa jambe de pantalon et il lâchait toujours de petits cris. Elle s’est assise dans la chaise berçante et a pris Kiwi sur le haut de sa poitrine, juste au bas du cou. Elle le tenait là, sur sa peau nue, en lui parlant doucement et il lâchait encore ses petits cris de peur. Quand je l’ai vu dans cet état j’ai tout de suite voulu l’aimer. J’aime déjà beaucoup les oiseaux alors il n’y avait vraiment aucune difficulté pour ça. Je voulais le réconforter, lui faire du bien. Je me souviendrai toujours du soir de son arrivée chez Mimi. Il appartenait à une voisine de Sylvie qui habite dans le cartier Villeray, à Montréal. Elle avait décidé de le donner parce qu’il mordait. Il a été donné à Mimi par cette fille par l’entremise de Sylvie. Mimi l’a toujours bien traité. Entre temps, lorsque je revenais du travail ou quand j’avais des journées libres je m’en occupais. Je l’amenais faire le tour de l’appartement, nous nous arrêtions à chaque cadre, a chaque miroir et là il bécotait l’article. C’était devenu comme un rituel. Il était docile… mais aussi imprévisible. Ça a duré des jours. Des fois je m’avançais doucement pour le bécoter et il me mordait le nez, pas très très fort mais il me mordait assez pour que ça fasse mal et que ça blesse un peu. Une fois, à la même époque, il m’a mordu la bouche alors que j’allais lui donner un baiser. Puis au fil des jours il s’est laissé faire… et même qu’il s’est mis à imiter le bruit d’un baiser. Ça a été un processus de l’apprivoiser… mais il a toujours eu un caractère assez imprévisible. Au début, il se baissait la tête très bas quand j’allais le flatter mais avec une grande crainte. On dirait qu’il s’attendait à se faire battre. Il était très craintif. Je constate souvent qu’il est nerveux, alors il est comme moi. Les bruits l’effraient. Les gestes brusques lui font peur et il peut mordre. Il ne faut pas le toucher par derrière, il peut mordre. Il faut qu’il nous voit venir. Qu’il évalue notre intention. Il mord les inconnus qui s’avancent la main pour le toucher. Dans un sens il est comme j’étais étant enfant sauf que moi quand il venait un ou des inconnus à la maison je courrais me cacher sous un lit ou dans un placard. J’avais peur. Ma mère m’appelait  »Le sauvage ». Je ne pouvais pas être sociable. J’avais peur. J’avais peur de presque tout. Peur de passer sur les ponts, Peur de passer au pied des gratte-ciels, des tours élevées, des cathédrales, des grosses églises sinistres aux pierres grises et austères, peur de tant de choses. C’est le système nerveux dont j’ai hérité en naissant je suppose. J’ai connu un jour un ami qui m’a raconté avoir eu aussi cette même enfance et, comme moi, il allait se cacher sous les lits et dans les placards quand arrivaient des étrangers à la maison. C’est l’une des meilleures personnes que je connaisse. Un gars prêt à aider tout le monde. Qui m’a aidé dans des moments où personne ne se proposait. Il ne s’est pas fait prier, ne m’a pas donné des excuses. Il a accepté spontanément sans montrer que je lui devais quelque chose, sans chigner, sans me faire de reproches. Je l’ai aussi aidé spontanément quand l’occasion se présentait. Il a lui-même souffert beaucoup, a connu des temps très durs, de longs moments de dépression, dont un burnout qui aura duré 10 ans. Il a connu le rejet, la solitude, les pleurs, la honte, le dégoût, la tristesse, la souffrance, la pauvreté. Des choses que j’ai vécues et que je vis aussi. Curieux dans la vie comme parfois on peut rencontrer des gens qui nous ressemblent et ont eu une vie si semblable à la nôtre.

Je voulais encore parler de Kiwi, mon perroquet. L’année dernière je me suis trouvé un travail à plein temps mais ça n’a duré que deux mois. Je ne pouvais pas l’amener là-bas. Je devais le laisser chez moi dans sa cage ou dans la salle de bain et partir travailler pour souvent plus de 9 heures d’affilée, parfois 12 ou plus. Je me sentais si coupable de l’abandonner pour toute une journée de travail, dans cet endroit où j’habite seul, dans une petite salle de bain sans fenêtre. Je n’ai trouvé personne chez qui l’amener et j’arrivais chez moi à minuit et parfois plus tard dans la nuit. J’ai donc décidé d’acheter 2 petites perruches qui seraient dans leur cage près de lui. (mais surtout pas dans la même cage que lui). Ça lui ferait de la compagnie et elle piaillaient gaiement. Il ne serait pas seul sans vie autour de lui. Je lui cherchais une femelle mais elle sont très chères et rares. En voyant les annonces j’ai trouvé une dame qui vendait une femelle Youyou du Sénégal, une cousine du Perroquet à Tête Brune, pour une somme dérisoire. Elle donnait avec sa femelle Youyou, une grosse cage très solide et de très bonne qualité. La cage à elle seule valait le prix qu’elle demandait pour l’oiseau. Elle disait qu’elle devait la vendre. Elle disait que sa femelle Youyou avait désespérément besoin de caresses, qu’elle adorait être sur notre épaule mais qu’elle n’aime pas les femelles humaines, mais les hommes. Cette femme vivait seule avec sa fille. Ça se voit assez souvent chez les perroquets semble-t-il. Ils (elles) aiment les hommes, ou ils (elles) aiment les femmes. Ils aiment l’un mais détestent l’autre. Les perroquets sont souvent aussi des oiseaux très possessifs. Ils s’attachent à une personne mais détestent et mordent les autres (mais pas toujours, certains perroquets sont très sociables envers tous). Twittie aimait les hommes m’a expliqué la dame. Elle mordait sa maîtresse et mordait aussi sa fille adolescente, mais elle ne mordait pas les hommes. Elle m’a pourtant mordu le même soir où je l’ai ramenée chez moi… sans raison apparente… probablement le stress de se retrouver ailleurs que dans son chez-elle, avec plusieurs autres perroquets autour, que sans doute, elle connaissait bien. Je ne lui ai rien fait de mal et j’étais même affectueux. Néanmoins Twittie ne mord pas souvent. Par contre, elle est un peu nerveuse et quand elle veut nous saisir avec son bec pour jouer, parfois dans son excitation elle serre trop fort et pince un peu.
J’avais acheté Twittie pour mon Kiwi, espérant qu’ils feraient bon ménage… et au mieux, formeraient un couple… et une famille. À ce jour, un an et demie plus tard, c’est toujours un échec. Elle est territoriale, guerrière. Elle attaque Kiwi, bien qu’un peu plus petite. Elle est très agressive et Kiwi se sauve. Mais quand il y reste ils se battent férocement. Voilà… souvent dans la vie on espère une chose mais ce n’est pas ça qui se produit en fin de compte. Ça tourne au vinaigre sans qu’on l’ait voulu. Le printemps dernier une des petites perruche est morte. Il en reste une. Alors je l’ai libérée de sa cage et elle va où elle veut dans le local. Elle est très sociable mais ne se laisse pas prendre. Elle vient parfois sur ma tête, sur mes épaules et reste pendant un temps.
À 3 ou 4 oiseaux je me sens moins coupable d’aller travailler, rendre visite, aller aider des gens, faire mes courses. Néanmoins je me sens toujours triste, très triste de les abandonner. Je les amènerais avec moi toujours mais ce n’est pas possible. Quand ils savent que je met mon manteau, me prépare à sortir, ils crient comme pour me dire de ne pas partir, de rester avec eux. J’ai le cœur gros. Je leur parle, les salut tristement, très tristement. Je m’en veut de les abandonner. Ils sont mes enfants. Je les aime comme mes enfants. Ce sont mes petits amours… même si parfois ils me mordent. Ils meublent ma vie. Ils ne me rejettent pas. Ils ont besoin de moi. Je ne veux pas les donner. Les deux perroquets ont déjà été donnés ou revendus de main en main. On les a rejetés parce qu’ils ne sont pas comme on voudrait qu’ils soient. On ma rejeté souvent à répétition et à répétition pour les mêmes raisons. J’ai trop peur que si je les donnais ils finiraient par être toujours donnés et redonnés comme des marchandises, tel est l’égoïsme humain. Pire encore, qu’on les jette dehors ou qu’on les tue dans un moment de colère. Il m’arrive de me décourager… mais non.. je ne peux pas les donner. Ce serait comme donner mes enfants parce qu’il ont fait des gaffes. Je leur pardonne toujours. Je les aime et ils doivent savoir que j’ai des problèmes moi-aussi. Est-ce que je peux exiger la perfection de mes oiseaux quand moi-même je suis imparfait? J’imagine que je ne mérite pas mieux que ce qui m’est donné d’en haut. J’ai des choses à comprendre et ils sont des instruments sur mon chemin, mais non, pas seulement des instruments mais des êtres vivants avec des besoins. Quand je les regarde faire leurs plumes, faire leur toilette, lisser leur plumes avec leur bec, leur langue,g je trouve que ce sont de petits êtres merveilleux, fascinants. Quand ils le font sur mes épaules, je sens qu’ils me font confiance, qu’ils m’aiment, ont de l’affection pour moi. Quand ils volent, ils sautent sur mes épaules, ou quand ils s’agrippent au bas de mon pantalon et remontent sur mois j’étends ma main pour qu’ils y montent et je les ramène à ma hauteur. Je les bécote. Il sont là dans ma grande solitude, quand je souffre. Je souffre presque toujours. Parfois j’oublie, quand je suis concentré à faire un travail que je trouve intéressant, quand j’apprends sans pressions. Il n’y a que quand je suis seul chez moi sur mes choses et que j’apprends de moi-même à mon rythme, au rythme de ma vie, que je ne me sens pas stressé ou hyper-stressé. Dès qu’on me met de la pression, qu’on me fixe un temps je commence à me stresser. Si on me demande combien de temps ça va prendre pour effectuer un travail, je ne le sais pas. Je ne suis pas Dieu. Je ne suis pas évaluateur et je n’ai pas basé ma vie à chronométrer un travail quelconque. Le  »top chrono » c’est pas mon genre. C’était pas le genre de mon père. On vit dans un monde de fous où tout devrait être compté, en temps = argent. C’est quand on pense comme ça que tout commence à mal fonctionner. Il y a longtemps que je me suis rendu compte que ceux qui calculent beaucoup ont le cœur plus froid. Du moins c’est ce que je pense. On comptabilise même les êtres humains. Ils ne valent pas plus que de la chair à canons pour eux. Ils sont jetables et remplaçables. C’est exactement ça le marché du travail. Si je suis dépressif chronique c’est que des choses me font mal, beaucoup de choses qui se passent dans la société. C’est mon système nerveux déficient mais c’est aussi tout ce qui se passe. La dureté, la misère pour les plus faibles. Pendant que j’écris, il y a des moments où j’oublie ma dépression. Je suis concentré à penser, à faire quelque chose. Il ne faut pas qu’il y ait de pression, pas du tout sinon la dépression s’accentue. Peu importe ce que je fais, que j’écrive ou que je bricole quelque chose. Pourtant, je travaille très bien, je suis minutieux, perfectionniste. Mes réalisations le prouvent. Ceux pour qui j’ai travaillé le savent, ceux qui ont vu mon travail.